Publié dans Politique

Naufrage d’un bateau de clandestins à Ambilobe - Deux organisateurs et des passagers devant le Tribunal 

Publié le dimanche, 19 mars 2023

Démarrant le 13 mars dernier, l’enquête sur le naufrage du bateau de clandestins à Ambilobe, devrait être close samedi dernier. Ce qui fait que les 17 personnes arrêtées dans le cadre de cette enquête, et qui sont globalement poursuivies pour migration clandestine associée à un homicide, seront présentées devant le Tribunal de première instance d’Antsiranana. 

Parmi ces individus figurent notamment deux des organisateurs du voyage ainsi que des passagers qui viennent de différentes localités du Nord dont Ambilobe, Tsaratanàna II, Antsiranana ou Dzamandzar à Nosy-be. 

Par ailleurs, les quatre rescapées du naufrage, toutes des femmes, ont été également identifiées. Elles ont respectivement 15, 24, 27 et 30 ans. Elles viennent, soit d’Antsiranana, soit de Mahajanga. 

Depuis la survenue de ce terrible naufrage le 11 mars dernier, au large d’Ambilobe, l’enquête ne cesse d’évoluer. Depuis que les autorités maritimes comme l’Agence portuaire maritime et fluviale ou APMF et la Gendarmerie nationale l’ont démarrée, les arrestations se poursuivent. Si bien que jusque vers le week-end dernier, 15 suspects ont été arrêtés.

Et la dernière arrestation en date remonte toujours au cours du week-end dernier. En effet, et sur la base d’un renseignement, les éléments de la compagnie de Gendarmerie d’Ambilobe s’étaient rendus dans le Fokontany d’Andoitsy, sis dans la Commune rurale d’ Ampondralava, dans le District Ambilobe, pour y  arrêter une rescapée, puisqu’il s’agit d’une femme. 

Bien que les Forces de l’ordre n’aient encore fourni de plus amples détails sur l’affaire, signalons simplement que cette femme suspecte est prénommée F. et elle a 35 ans. Elle devait être l’une des personnes rescapées,  actuellement en fuite après ce naufrage, faisant ainsi grimper à quatre le nombre de celles qui ont été retrouvées. Selon une information, la concernée, sitôt après son audition, est gardée à vue dans les locaux du groupement de la compagnie de la Gendarmerie à Ambilobe. 

Malgré cette évolution significative de l’enquête, les armateurs, un homme et une femme dont on ignore le lien,  sont toujours activement recherchés, depuis. Pendant que ces derniers sont encore en cavale,  la Gendarmerie recherche aussi un troisième maillon fort du chaînon . Il s’agit de cette autre personne qui est soupçonnée d’avoir réuni l’argent des clandestins, somme qui devait leur servir de frais d’embarquement pour Mayotte. Grosso modo, il reste à retrouver les gros bonnets. 

 

F.R.     

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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